Pauvre petit moi

sad_clown_by_KiraMayerCette expression me vient de Sol, idole de mon adolescence académique, source de mon inspiration philosophique. Ses trois mots résument la victime tyrannique qui s’active, dès que nous succombons à la Loi de cause à effet. Notre pauvre petit moi commence dès le berceau sa carrière de bourreau.

Il hurle à pleins poumons son malheur? On accourt l’envelopper de douceur! Cause. Effet. Il saisit vite le manège, notre brillant stratège, et apprend à user de séduction à coups de lamentations.

Pour tout vous dire, le rire ne fait pas partie de ses passe-temps favoris.

Son bureau des plaintes est ouvert jour et nuit. Il cultive l’art de faire pitié avec virtuosité. Martyre incomparable, ses calvaires sont insurmontables, ses bobos incurables, ses problèmes incalculables. Gare aux cœurs charitables!

Sa peau de chagrin pousse certains samaritains à se priver, s’endetter, se faire passer en dernier pour le tirer du ravin… qu’il creuse avec ses choix enfantins. Trahissant sa maturité de bambin. Et sa peur de grandir enfin.

Pour lui, un seul fait demeure. L’auteur de ses malheurs se trouve ailleurs.

Fervent croyant de ce leurre, notre terroriste nous tourmente à l’intérieur. Parce que le coupable de nos perceptions erronées ne se trouve pas chez le voisin, dans la famille, au bureau, à toute volée! Désolée…

Le coupable est en moi. Je le deviens lorsque je coupe la cause de l’effet. La cause chez les autres. L’effet en moi.

Pour changer ce coupable en responsable, je m’approprie et les causes et les effets. J’assume l’entière création de mes pensées, mes paroles et mes émotions. Je prends conscience de mes perceptions, toutes catégories de bien et de mal confondues.

Ainsi, assumer la cause et l’effet de mes choix me rend maître des résultats. Pour assurer mon équilibre, je me pose cette question : Pourquoi je me fais vivre cela? Et la réponse me rend libre… à chaque fois!

Grâce à lui, je perçois mes limites dépassées, mes peurs inavouées, mes défis anticipés. Il me rappelle que je suis l’unique responsable des effets que je me cause. Riche de sa présence, je me connecte à ma puissance.

sailingEn un instant, je redeviens capitaine de mon voilier. Mon pauvre petit moi reprend son rôle de moussaillon en haut du grand mât de mes ambitions. Quelle merveilleuse façon pour lui d’explorer l’océan de notre imagination!

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Le lion qui se pensait en cage

Lion en captivitéConnaissez-vous des gens qui se plaignent constamment? Aimeriez-vous savoir ce qui les motive? M’étant lamentée plus souvent qu’à mon tour et apprenant à briser l’engrenage, je me sens bien placée pour vous en expliquer les rouages. C’est le lot de tout lion qui finit par comprendre que sa prison est une illusion…

Il me vient à l’esprit cet ancien collègue qui sonna un jour à ma porte.

Désespéré, il m’implora de lui prêter main forte. Je le priai de se confier. Il déclara que sa femme venait de le quitter : Elle m’a rejeté, humilié, trahi! Puis, il se délesta d’un monticule de frustrations réprimées depuis des années.

Après l’avoir écouté s’épancher abondamment, je lui dis avec tout mon amour : Merci de m’avoir si bien décrit ta cage. Maintenant, que dirais-tu de me parler du lion en toi? J’eus pour réponse un silence long comme ça…

Un mois passa. Le téléphone sonna. C’était lui.

Il prit deux instants de mes nouvelles, puis relâcha son fardeau. Son associé venait de le quitter : Il m’a rejeté, humilié, trahi! Après avoir accueilli son volubile récit, je lui dis : Merci de m’avoir si bien décrit ta cage. Maintenant, que dirais-tu de me parler du lion en toi? Pour toute réponse, il s’excusa et raccrocha poliment.

Six mois plus tard, je le croisai sur le trottoir. Il n’avait pas meilleure mine. En fait, comme il avait déjà servi dans l’armée, j’eus la réflexion qu’il avait une mine… anti-personnel!

Son air ne m’empêcha nullement de l’inviter à prendre un café.

Vous avez deviné. Eh oui! Il venait de se faire rejeter, humilier, trahir. Par contre, cette fois-ci, il était tout ouïe et voulut que je lui parle du lion et de sa cage. Émue, je lui expliquai ce qui suit.

Lion libre au vent

Lorsque je te regarde, c’est un lion puissant que je vois. Quand tu te plains et blâmes les circonstances, tu me décris les barreaux que tu fabriques avec tes jugements. C’est ta cage que je vois. Alors, afin de te rappeler ta puissance et ta liberté, je te demande de me parler du lion qui vit en toi. J’aimerais que tu entendes sa voix.

En signe d’approbation, il me fit un sourire grand comme ça.

Personne ne peut nous rejeter, nous humilier, nous trahir sans notre permission. Nos cages sont des mirages. Des horizons infinis nous attendent à un battement de cœur d’ici.

Savane africaine

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En octobre, célébrons la magie!

La forêt enchantée_DiscurrereN’est-ce pas le mois idéal pour célébrer les mystères qui échappent à notre vision? N’est-ce pas l’occasion par excellence d’honorer notre divine essence? La magie dont je veux parler est cette éclaircie qui apparaît dans la forêt enchantée de nos pensées. C’est l’indéfectible clarté qui nous guide dans la manifestation de notre réalité.

Tant de fois, je me suis fait arriver des choses auxquelles je tenais ardemment. Sans trop comprendre comment je m’y étais prise. De façon aléatoire. Parfois même à mes dépens. Et vous, combien de fois l’avez-vous vécu… pareillement?

Prenons l’époque où l’on me transféra dans une section au centre-ville. Locaux miteux. Système d’aération défectueux. Plafonds tombant en miettes. Tapis sentant le moisi. Doigts congelés tapant sur le clavier. Un vrai manoir hanté!

Exaspérée, je demandai de revenir à mon ancienne équipe. Après plusieurs semaines d’attente, je vérifiai auprès de mon superviseur. Il m’assura que mon dossier avançait. Un autre mois passa…. sans résultat!

La gravité de la situation me gardait captive comme un satellite géostationnaire.

Mon patron consentit enfin à ce que je rencontre le directeur. Je lui présentai ma demande de mutation en expliquant dix solides raisons qui la justifiaient. Il les démolit une par une avec la rigueur d’un gestionnaire préoccupé par ses objectifs de rendement.

Rien n’active autant la vaillance qu’une bonne dose de désespérance!

Calmement, je lui dis : Vous avez renversé mes raisons rationnelles. Maintenant, je vais vous présenter mes raisons irrationnelles. Je suis malheureuse. J’ai froid. J’en perds le goût de travailler. Si je comprends bien, vous voulez que j’entre au bureau, chaque matin, le cœur gros?

Devant la justesse de mon propos, le directeur s’exclama : Absolument pas!

Il s’empara du formulaire et le signa. Le lundi d’après, j’occupais poste et locaux parfaits. Je pris soin de remercier l’élan intérieur qui me fit dire les mots qu’il fallait pour obtenir l’assentiment de mon patron, malgré son opposition.

Papillon qui nous relie à l'illimité

C’est pure magie de donner le micro à la voix de nos envies… que trop souvent on oublie. C’est chose naturelle d’exprimer tout haut et à bon entendeur… ce qui nous tient vraiment à cœur. Chaque rêve manifesté est un papillon qui nous relie à l’illimité.

En octobre, et toute l’année si l’aventure nous sourit, écoutons l’appel de notre fantaisie. Libérons les ailes de notre magie. Et transformons nos désirs en réalité avec l’appui de notre plus puissante alliée… la vie!

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Être dans sa puissance

Être dans sa puissance 2Cette expression m’est venue comme naissent les inventions : de la nécessité de résoudre un problème de traduction. En fait, elle m’apparut pour remplacer l’épineux « empowerment » anglais. Comme le soleil dans le tonneau d’une vague, elle se glissa entre deux pensées.

Histoire d’en faciliter l’usage, prenons en exemple l’édition de mon premier livre. J’eus un coup de cœur pour Alain Williamson. Même s’il n’avait pas retenu mon manuscrit, quelque chose me poussait à persévérer… Puis, ayant reçu une version plus mature, il accepta volontiers de le publier.

Du contact initial au moment où je tins mon livre dans les mains, une certitude m’habitait.

Je le savais au fond de mon cœur que c’était lui, l’éditeur de mon livre. Naturellement, un dauphin blanc en ornait la couverture. C’était comme ça. J’avais la conviction absolue de la forme que prendrait l’issue. Et j’interdisais à tout doute d’assombrir l’éclat de ma foi.

Dans le secret de mon cœur, toute seule avec moi-même, malgré les peurs de mon mental, j’étais persuadée qu’il réaliserait mon possible. Je sais. Cela peut paraître prétentieux, entêté, arrogant, voire désespéré.

Pourtant, brillait en moi une joie immense. J’étais dans ma puissance.

Dans la lumière de mon coeur

C’est ainsi que je décris ce sentiment intense au fond de nous. Cette félicité qui se réjouit d’avance du résultat. Cette plénitude de se sentir à notre place, celle qui nous revient. Cette sérénité de n’envier le sort de personne d’autre. Cette paix de percevoir que tout est parfait. Cette ardeur qui occulte la peur, l’injustice, l’erreur.

J’étais dans ma puissance, parce que je savais que rien ne pouvait m’arrêter. Je me sentais en pleine possession de mes moyens, aussi restreints soient-ils.

Aujourd’hui, je nous perçois, vous autant que moi, dans notre puissance.

La vie nous a donné des talents uniques. Toutefois, nous ne pouvons pas devenir qui nous ne sommes pas. Seulement qui nous sommes déjà. Juste un peu plus épanouis, ici et là. Avec la forme que la vie nous a confiée. Et pour lui faire honneur, nous acceptons de planter nos racines dans un sol fertile. Généreusement, nous multiplions nos branches, nos bourgeons et nos fleurs.

Célébrer la vieLa vie a ses raisons que la dérision ne ternit pas.

Être dans notre puissance, c’est offrir en partage tout l’amour qui déborde de notre cœur. Même si c’est un peu fou. Parce que c’est plus fort que nous. Plus fort que tout… 

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L’adieu d’un pépin serein

Pommier sereinMes amis, merci de m’entourer ce soir. J’accepte volontiers cet espace qui m’est confié pour vous faire mes adieux. Dans quelques minutes, je ne serai plus de ce monde. Permettez-moi de vous partager le fruit de mes réflexions.

Je suis né d’un cœur de pomme nonchalamment jeté dans un pré verdoyant. Le poids d’un pas bien ferme me planta là, tout au creux de la terre. Je n’ai rien contre la nature, croyez-moi, mais j’avoue qu’il y faisait bien sombre. Et je m’y sentais très à l’étroit avec mes idées noires.

Ignorant tout de l’avenir qui m’était réservé, je tentais de comprendre ce sort qu’on m’avait jeté. Ma vie avait-elle un but? Voire une issue? Je me sentais étranger dans ce lieu contigu. Si petit que j’étais et si confus.

Le temps a le mérite de répondre aux questions les plus insolites. C’est ainsi que germa une solution à mon énigme existentielle. Elle prit la forme de racines. D’abord minuscules, elles se mirent à grandir, enracinant au fond de mon être une certitude qui me faisait jusque-là défaut.

Quelque chose de neuf ne cessait de pousser en moi. Et je me sortis enfin la tête de ce terreau que je prenais pour un tombeau. Quelle joie de découvrir l’air libre! J’avais des branches à lever au ciel! J’avais des feuilles à sécher au vent!

La valse des saisons me donna de la vigueur. Et, surprise, des fleurs! Avec, en prime des pommes!

Pommier serein en fruits

Soudain, le petit pépin abandonné était devenu un splendide pommier. Oui! Je venais de trouver un sens à ma vie. Produire des pommes et nourrir les hommes! J’attirais contemplatifs, croqueurs d’images, amoureux et enfants. On admirait mon arborescence. On appréciait mon ombrage. On cueillait ma plénitude.

La cisaille des ans me creusa l’écorce et vida mes racines de leur force. Je sus que mon heure était venue. Durant une fougueuse tempête, une bourrasque me scia en deux. Puis, des campeurs eurent la délicatesse de me transformer en bûches.

Merci à vous tous, assis ici autour de moi, ce soir! Jamais je n’aurais cru, pépin né dans un trou, que j’accomplirais ma mission. Il me suffisait simplement de vivre jusqu’au bout de mon essence. Avec l’amour comme sève de ma puissance.

Mes amis, adieu! Avant de m’éteindre, je vous offre dans ce feu toute ma joie!

Feu de joie du pommier serein

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