La révélation d’un caméléon

Cameleon Copic MakerIl y a très longtemps, naquit un caméléon pourvu d’une curieuse disposition. La quantité de ses questions grossissait à mesure qu’il grandissait. Puis, vint le moment où, épuisé de vouloir tout s’expliquer, il s’abandonna à son destin et accepta de vivre sa vie de reptilien.

En bon caméléon, c’était un champion d’adaptation.

Ainsi, il mit en application tout ce qu’il avait appris côté passions. Il accumula diplômes, entreprises et propriétés avec une immense facilité. Il démontrait une adresse étonnante à combler les attentes de ses parents, partenaires et associés.

Modes, conventions et tendances lui collaient à la peau avec brio.

Versatile à souhait, il se fondait à volonté dans le décor de son entourage. Tous tombaient sous le charme de cet être capable de refléter le meilleur de soi-même. Notre caméléon maîtrisait l’art enviable d’être le miroir parfait de tout ce qui l’entourait.

Enviable n’est peut-être pas le mot convenable…

En effet, un beau matin, plutôt que de rentrer au bureau, il prit la clé des champs. Littéralement. Il se retrouva assis sur le bord de la rivière, le moral en bandoulière.

Une voix le fit sursauter. C’était un lézard dont le visage ratatiné indiquait le passage des années. Il lui demanda ce qu’il faisait là. Notre ami lui raconta sa série de succès qui, hélas, n’avaient pas réussi à le satisfaire, alors qu’il avait vraiment tout fait pour plaire.

Notre vieillard aux yeux pleins de joie lui dit : Génial! Tu as rempli la première partie de ton mandat. Tu as appris à satisfaire les attentes d’autrui. Ton mandat universel est accompli. Maintenant, vis pour toi. Trouve ta couleur et exprime-là. Accomplis ton mandat individuel. Je t’attendrai ici.

Une lueur d’espoir suffit parfois pour évaporer le désespoir.

Cameleon lumineux

Cinq ans plus tard, notre caméléon retrouva le vieux lézard qui l’accueillit, l’œil réjoui. Il lui fit un compte rendu détaillé de ses péripéties. Voici en bref ce qu’il déclara : Grâce à vous, j’ai eu une révélation grandiose. Il est essentiel de vivre pour les autres et de vivre pour soi-même afin de comprendre que ces deux côtés font partie d’une même réalité. Nous avons tous un mandat universel et un mandat individuel à accomplir. En les assumant pleinement, nous pouvons être l’un et l’autre selon les circonstances.

Le vieux lézard l’approuva d’un sourire ravi : Voilà notre double mandat avec l’existence! Et il disparut dans le soleil du midi.

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Ces comptes qu’on joint

Les comptes qu'on jointDe tous les comptes que l’on peut partager à deux, celui qu’on joint avec un partenaire amoureux est souvent à la fois le plus exaltant et le plus périlleux. Examinons les transactions coutumières de cette jonction qu’on appelle communément le couple.

Dans un esprit qui se veut universel, tenons pour acquis que notre définition inclut les combinaisons homme-femme, femme-femme et homme-homme. Bon. Poursuivons.

Au départ de cette aventure, chacun possède son compte personnel de valeurs, de croyances et de talents. Chacun étale fièrement ses actifs, oubliant un instant de mentionner ses passifs.

Un confort s’installe bientôt dans ce libre-échange affectueux, où chacun fait des dépôts et invite l’autre à faire des retraits. Comme si nul ne craignait que sa marge de crédibilité ne lui soit un jour retirée.

Ainsi circulent en liasses autant de billets doux entre les amants.

Puis, les êtres procèdent à une combinaison de leurs avoirs qu’ils espèrent gagnante. Chacun et son autre acceptent de s’investir à parts plus ou moins entières et unissent leurs destins pour créer un compte conjoint.

Tout bascule alors dans une fusion mutuelle d’espoirs et d’opinions. Ce nouveau compte d’amour à deux semble sans fond.

Évidemment, le naturel revendique ses droits. Petit à petit, chacun révèle sa véritable identité. Tandis que l’un surveille ses intérêts, l’autre s’intéresse au solde. Soudain, l’un broie du noir et l’autre voit rouge. Vous devinez la suite?

Ne pouvant plus tolérer les promesses sans provision et autres formes d’insolvabilité, le partenaire déçu à répétition retire sa marge de manœuvre et ferme le compte. C’est la disette d’affection pour le conjoint pris à découvert.

Bienvenue ou pas, la séparation permet certains bilans intéressants.

Comme le fait de réussir à se débrouiller par nous-mêmes, une fois rendus grands. C’est la preuve que nous sommes plus riches que nous le pensions. Nous parvenons même à actualiser nos potentialités et à nous aimer sans compter. Nous avons les moyens de créer notre réalité.

À mesure que nos comptes arrivent à maturité, nous les fusionnons pour former un seul compte d’amour. Ça va de soi… Et nous disons adieu à l’endettement à risque, puisque nous disposons désormais d’un crédit infini.

Ces comptes qu'on joint équilibrés

Nous sommes prêts pour une relation où chacun y trouve son compte.

Voilà le guichet automatique auquel nous avons tous accès… sans nip ni carte en plastique! Entre vous et moi, quel tchique chic!

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Notre meilleur ami

L'inspiration est un ange béniEn ce mois officiel de l’amour, l’idée m’est venue de saluer un ami fidèle qui nous suit partout depuis notre naissance. Bien sûr, l’inspiration m’est venue sous forme de poème. D’avance, risquant de vous déplaire, je vous offre toutes mes excuses. Il est de ces muses que nul ne peut taire.

Le voici donc, ce charmant message dicté par notre meilleur ami…

Devine qui s’adresse à toi? Devine qui s’inquiète de toi? Permets-moi un petit indice : Je suis ton tout premier complice. Celui que tu prends pour acquis. Celui que tu veux tant comme ami.

Et comment oses-tu me traiter? En conjuguant le verbe abuser! Depuis le commencement, je suis là à t’accompagner partout où tu vas. Et tu as l’insolence de rouspéter sur ma façon de me comporter.

Surprise! Surprise! Mon adorable! Il y a erreur sur le coupable. Tu n’as qu’à regarder ton passé et tu en auras le souffle coupé. Tu étais d’une telle insouciance, un monceau d’inconscience! Et que dire de tes lendemains, un amoncellement de chagrins!

Ton manque de confiance en la Vie te coûte ta santé aujourd’hui. Je veux bien te réconforter un peu et te donner un conseil ou deux.

Pour connaître le bien-être total, tu seras sage d’apprivoiser ton mental. Celui qui s’agite dans ton cerveau et déclenche en toi tous ces maux. Oui, c’est ton ego, mon trésor, celui qui sera là jusqu’à ta mort.

Si tu veux vraiment aller mieux, tu devras lui faire tes adieux et venir dans l’ici et maintenant où je t’attends depuis si longtemps, amoureux et patient, inlassablement, pour t’offrir le cadeau du présent.

Allons, renonce à cette démence, et honore ta véritable intelligence. Le passé est déjà mort et enterré. Le futur n’est même pas encore arrivé. Le présent est le seul endroit où tu vis et vous voilà tous deux enfin réunis!

Pour que tu te souviennes des dangers, je jure solennellement de te les signaler. Car s’il t’arrivait d’ignorer ta valeur et d’oublier la beauté de ton cœur, je te parlerai par malaises et maladies… parce que je t’aime, mon meilleur ami.

Mon valentin 2014_Jui IshidaVous avez deviné de qui il s’agit!

En effet, ce fidèle compagnon qui nous suivra du berceau au tombeau, cet inestimable cadeau de la vie, c’est notre corps!

Ne mérite-t-il pas le meilleur des sorts?

Puissions-nous le couvrir des meilleurs de nos soins, notre si précieux valentin!

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Au nom de mes roses

Au nom de mes roses_Flowerings_76_Love1008La Nature est un maître vraiment doué pour nous enseigner de grandes leçons. Rien de tel qu’un objet d’affection pour retenir notre attention. Le coup de cœur en question est un rosier que m’offrirent mes voisins, il y a six ans, avant de quitter le quartier. L’ennui, c’est qu’au printemps dernier, il n’avait toujours pas grandi.

Ma consternation s’évapora sous les rayons ardents de ma détermination. Au nom de mes roses, j’allais me transformer en jardinier! Toutefois, comme aucune fée des bois ne s’était penchée sur mon berceau, mon expertise horticole ne reposait que sur mon amour démesuré pour mon précieux rosier et son bouleversant parfum rose-thé.

Pour ces raisons, j’allais le suivre de près. De très très près.

C’est ainsi qu’au fil des mois, je surveillai tout ce qui portait ombrage à son expansion. Un matin, je surpris, presque toutes en fleur, la gerbe de pivoines qui le bordait à gauche. Mon chéri penchait dangereusement ses tiges dans la direction opposée. Il me semblait voir ses bourgeons se contracter. Un piquet et une corde freinèrent pour de bon le bouquet de fanfaronnes.

Tout l’été, armée de mon fidèle sécateur, j’inspectais l’espace vital de mes roses. Bravement, je taillais les arbustes avoisinants. J’enlevais tout bout de gazon, mauvaise herbe et excroissance suspecte qui menaçait la croissance de mon rosier. Je me sentais investie d’une vaillante mission.

À ma défense, sachez que je demandais pardon aux intrus que je déracinais. Et j’invitais leur progéniture à pousser ailleurs, bien entendu.

En guise de gratitude, mon rosier grandit d’un mètre. Il m’offrit aussi trois glorieuses floraisons et cette immense leçon : Ce qu’on laisse nous envahir nous empêche de nous épanouir.

Il en est ainsi du jardin de ma vie. Les mauvaises herbes peuvent prendre la forme de personnes, de pensées, d’habitudes et de choses. Sans m’en rendre compte, je leur permets d’envahir mon existence et d’étouffer mon élan créateur.

En tant que jardinier de ma réalité, je suis responsable de ce que je laisse pousser dans ma tête, dans mon décor, dans mon entourage.

Au nom de mes roses 2

Je suis libre aussi de cultiver ce qui me convient et de dire adieu à ce qui ne me convient plus. J’ai le pouvoir de semer ce que je veux récolter et de détruire ce qui risque de me nuire. 

Personne d’autre n’a ce droit. Seulement moi.

Voilà, mes amis, le petit quelque chose que m’apprirent mes roses.

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Le jeu de la transformation

Jeu de la transformationCherchant à vous offrir un jeu en ce début d’année, je confiai à une amie l’idée de ma loi universelle préférée. Elle acceptait volontiers le principe que rien ne se perd et que tout se transforme, mais pas du tout celui de rien ne se crée. Cette pensée était pour elle une véritable insanité. Loin de moi l’intention de lui causer le moindre préjudice.

Cette loi que j’adore nous vient du philosophe Anaxagore de Clazomènes.

Il y a deux mille ans, il énonça la Loi de la transformation en ces termes : Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. Ô comme c’est beau!

Cette description plut d’emblée à mon amie qui tient, et c’est tant mieux, à sa chère créativité. Tout comme vous et moi, j’en suis persuadée. Car nous sommes tous des créateurs ou, comme je dis souvent, de formidables transformateurs.

Je lui expliquai aussi ceci : le fait de dire que rien ne se crée ne signifie pas que rien ne se crée pas dans les faits. Cela dit plutôt que rien n’apparaît de nulle part, du néant. Que tout existe déjà de façon réelle ou potentielle.

C’est le fameux « tout est possible ». Vous êtes toujours là? Super! Parfois, moi aussi, je m’y perds…

Ainsi, si nous poussons l’énoncé jusqu’au bout, l’on peut supposer que la perte n’existe pas du tout. Pas plus que le gain. Il ne s’agit au fond que de transformation.

Lorsqu’une personne, une situation ou une chose disparaît de ma vie, la loi me rappelle que celle-ci va bientôt apparaître sous une autre forme. Une vague d’émotions m’envahit alors. Et mes yeux, mes mains, mon être tout entier ont besoin de pleurer la forme qui ne sera plus. Inversement, la disparation peut m’apporter une libération.

Pourtant, une vérité éclaire ma réalité. Grâce à ce jeu, je peux accueillir plus sereinement les changements de toutes sortes qui m’arrivent. J’ai intérêt à m’y faire… Surtout que la vie ne cesse de me surprendre, comme vous vous en doutez!

Transformation du papillonAinsi, quand une forme disparaît, je m’applique avec beaucoup d’amour à trouver l’apparition de la nouvelle forme. Si vous saviez à quel point je me sens bien, chaque fois que j’y parviens! Voilà pourquoi je tenais tant à vous offrir ce jeu. Quant à mon amie…

Elle vient de commencer à en apprécier les bienfaits!

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Quand on a soif d’amour

Quand on  a soif d'amour 2014L’amour ne tarit pas d’originalité pour nous rappeler que tout part de soi. Ses stratégies varient à l’infini. Parfois, il nous attire dans un désert sans oasis ni rivière. Puis, juste au moment où l’on croit disparaître, une vérité nous secoue de tout notre être. Elle monte en nous comme un torrent. Oui, tout part de soi.

Surtout quand on a soif d’amour…

C’est l’étonnante découverte que je fis à la suite d’événements spectaculaires. Rien de moins. J’ai d’abord vécu une série de surdoses où ma soif d’amour fut éprouvée de façon inégalée. J’ai ensuite vécu une série de surdoses où ma soif d’amour fut étanchée au-delà de tout ce que j’aurais pu espérer.

Imaginons que nous venons au monde avec une soif d’amour.

Notre besoin d’amour prend la forme d’un contenant plus ou moins grand. Nous nous en servons pour donner notre amour aux autres et pour en recevoir de leur part. Les autres sont nombreux : parents, amis, professeurs, conjoint, enfants, collègues, clients, voisins, lecteurs… La liste est sans fin.

Grâce à cet échange constant, notre soif d’amour se calme un instant, mais pas pour longtemps.

Il arrive que nos provisions soient vraiment réduites. Et même si nous avons très soif, nous continuons d’en donner à ceux qui en ont moins que nous. C’est chose courante. Des assoiffés d’amour qui se désaltèrent mutuellement…

Un jour, nous en avons assez de ce commerce épuisant. Ce qui enchante la vie, spécialiste de l’abondance sans fond. Soudain, la soif nous tenaille plus fort que jamais. Assoiffés à en perdre la raison, nous sommes si faibles que nous cessons de courir dans toutes les directions.

Eh oui! On pense même à se creuser un puits…

Nul besoin, chers amis, puisqu’une marée d’amour inonde tous nos contenants. Elle nous submerge en dehors et en dedans. La soif s’est apaisée. Nous sommes géostationnaires. Tout est parfait. Nous nous sentons à notre place. La vie connaît maintenant notre adresse.

Un doux murmure se fait entendre.

La source d'amour en soiDe légers tremblements nous parcourent tout le corps, l’esprit, le cœur. Telle une source miraculeuse, l’amour jaillit du plus profond de nous-mêmes. Il déborde de tout notre être. Et notre seul désir, désormais, est de laisser couler cette eau vive. Naturellement.

Jusqu’à la fin des temps…

Pour cette grâce dont la vie me bénit, je dis merci. Et c’est la grâce que je vous souhaite, si vous en avez l’envie!

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Petit papa Noël…

WestJetMiracleWEB-JPGC’était la nuit avant Noël et les lutins de WestJet concoctaient un miracle. La veille précédant leur vol, les passagers rêvaient de faire un merveilleux voyage. Pendant ce temps, un paquet secret trônait dans la salle des départs. On aura une surprise à Noël!

Sur une grosse boîte enrubannée, un panneau invitait les voyageurs à scanner leur carte d’embarquement. En direct sur un écran vidéo, le père Noël s’adressait d’un ton joyeux aux passants. Il dit au petit garçon qui le dévisageait : Allô! Oh! Oh! Oh! Que veux-tu pour Noël? Une locomotive, d’accord! Et tes parents? Son père répondit qu’il aimerait bien avoir une télé panoramique.

Chacun défilait devant le père Noël en donnant sa commande : des chaussettes et des sous-vêtements pour le monsieur barbu, une tablette androïde pour l’adolescent, un appareil photo pour la maman, un billet d’avion pour la jeune entrepreneure…

Puis, les lutins de Westjet, en poste à l’aéroport de destination, prirent la liste de cadeaux et, à la vitesse de l’éclair, se dépêchèrent de les acheter, les emballer, les étiqueter et les placer sur la rampe de distribution des bagages.

Vous devinez la suite!

Une fois les passagers rassemblés autour du carrousel, le père Noël fit son entrée. Et le tapis se mit en branle. Au lieu d’y trouver leurs valises, les voyageurs ahuris y découvrirent les cadeaux qu’ils avaient demandés. Des chaussettes et des sous-vêtements, une tablette androïde, un appareil photo, un billet d’avion, une télé panoramique…

Vous voyez où je veux en venir?

Cette histoire me touche profondément. Car la vie nous donne ce que nous lui demandons. Et nous demandons à la vie ce que nous sommes capables de recevoir. D’après vous, qu’est-ce que le monsieur barbu aurait demandé, s’il avait su que le père Noël n’avait aucune contrainte budgétaire?

L’abondance est une fontaine inépuisable. Certains s’y désaltèrent avec un dé à coudre, tandis que d’autres s’y approvisionnent avec un camion-citerne. Pourtant, nul ne parviendra jamais à épuiser ce qui est illimité.

Magie de Noël en cadeau

En ce temps de festivités, que diriez-vous de faire un pas concret dans l’obtention de ce qui vous tient à cœur? Oui? Génial!

Allez, osez demander à haute voix ce que vous désirez vraiment, vraiment. Je suis à l’écoute… La vie aussi!

Et si l’audace vous sourit, envoyez-moi votre commande par écrit. J’unirai avec joie mon intention à la vôtre. Qui sait? Votre souhait pourrait être exaucé!

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