Mon présent pour vous à Noël

Lisi Martin bougieVous êtes tellement merveilleux. Depuis bientôt cinq ans, vous m’accordez de votre temps. Vous me faites une place dans votre vie. Vous me laissez gentiment vous surprendre, vous déranger et, même, vous séduire. Souvent sans mot dire. Alors, par quel cadeau original puis-je vous exprimer ma joie phénoménale?

Pendant des mois, je consultai lutins, devins, potins et autres fins gratins.

On me suggéra de vous offrir du temps. Pourtant, nous en avons déjà, vous et moi, en égale mesure. En effet, nous recevons tous d’un minuit à l’autre la même ration. On me parla d’argent. Pourtant, nous ne pouvons acheter ce qui ne se vend pas. En effet, nous recevons la même capacité de monnayer nos habiletés.

Je me rendis vite compte que la réponse ne viendrait pas d’une gouverne externe. Un examen de mon jardin me révéla enfin l’objet convoité. Que je vous offre emballé de ma plus étincelante reconnaissance.

Ouvrez les mains. Le voici. Mon présent pour vous à Noël s’appelle… La présence.

N’est-ce pas le plus précieux trésor qui soit? Laissez-moi vous en décrire le mode d’emploi. D’abord, la présence commence par la conscience que vous êtes là. En fait, que vous êtes ici, dans ce coin unique de la galaxie.

Vous avez effectivement choisi cette expérience que vous appelez votre vie. Avec un corps, une famille, des amis. Des refuges, des tunnels, des paradis. Et un ensemble de faits et gestes bien à vous, durant cette palpitante traversée.

Dès que vous êtes conscient d’être ici, la présence se fait sentir. Vous pouvez être là pour vous. Présent à vous-même. Pas en escapade dans des culpabilités d’hier. Ni dans des peurs de demain. Ni dans des rendez-vous imaginaires.

Juste là. Où vous êtes. Et avec qui vous êtes.

Durant cette période de festivités, je vous invite à faire acte de présence. Lorsque vous présenterez à votre chouchou le jouet ou le bijou, soyez présent. Peu importe ce que vous offrirez, soyez présent aux êtres que vous choyez.

lisi-martin-kindertanzPrésent à leur réaction et leurs émotions. Présent au lumineux de leurs yeux.

Par cette largesse, ils savent que nous leur exprimons sans parler combien nous les aimons. À leur tour, ils nous rendent éloquemment la gentillesse. Aussi, chers lurons, quant à célébrer en grand, pourquoi ne pas en profiter pour nous amuser comme des enfants?

Après tout, l’enfant en nous est l’expert de la présence… du présent!

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Culpabilité 101 – Ma mère

Culpabilité libertéLa vie est une école où les autres sont nos maîtres et les expériences, nos leçons. De tous les apprentissages, celui de transformer la culpabilité en liberté demeure certainement le plus exigeant. Mon premier grand maître en la matière fut ma mère. Dès mes dix-huit ans, je m’installai à une heure de route d’elle. Cette circonstance favorisa l’expansion de cette puissante émotion.

Pour qu’on se sente coupable, notre mental crée deux personnages : un juge et un jugé. Il les utilise pour nous couper de ceux qu’on aime, y compris de nous-mêmes.

D’un côté, le juge est un bourreau qui s’imagine supérieur. Il nous reproche de ne pas être la meilleure personne au monde et se valorise en nous rabaissant. D’un autre côté, le jugé est une victime qui s’imagine inférieure. Il nous reproche d’être la pire personne au monde et se valorise en nous isolant.

Voyons-les en action dans nos rôles respectifs, ma mère et moi.

Avec les années, je devins tellement accaparée par mes responsabilités, que j’avais moins de temps pour visiter ma mère. Irritée, elle s’en plaignait : C’est ça. Tu as du temps pour t’amuser, mais tu es trop occupée pour moi. Ses paroles piquaient à vif mon devoir d’aînée irréprochable.

Je m’en voulais de lui déplaire. Lasse de me justifier, je m’excusais en vitesse avant de raccrocher. Ma chère culpabilité en profitait alors pour me tourner son fer dans la plaie de la mauvaise fille. À la longue, les reproches finissaient par refroidir mon ardeur à la voir.

Un jour, l’entendant encore se lamenter, j’eus cet élan : Maman, c’est terminé. La culpabilité ne fonctionne plus avec moi. Je ne me sens plus mal à l’aise de penser à moi avant toi. Me sentir coupable m’enlevait toute envie d’aller chez toi. À partir d’aujourd’hui, tu m’exprimes ton besoin et je t’exprime le mien.

Silence dans l’appareil, puis cette question : Tu veux dire que je ne peux plus te contrôler? Pleinement consciente, je répondis : Non, maman. Je m’assume maintenant.

handmade-heart-1920x1200Ma brillante mère ajouta aussitôt : Dodo, je m’ennuie de toi. Aimerais-tu venir souper samedi? Évidemment, je lançai de tout cœur : Maman d’amour, c’est un rendez-vous! Et nos Je t’aime! résonnèrent d’un bout à l’autre… de ce mystérieux fil assurément non coupable.

Jusqu’à son départ pour la lumière, se revoir était une telle joie. La liberté est la plus grande forme d’amour qui soit.

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Dans ma boule de cristal…

John William Waterhouse_-The_crystal_ballSi chaque maman savait lire une boule de cristal, que de tourments elle pourrait s’épargner avec son adolescent! La texture de votre fibre parentale serait-elle aussi sensible que la mienne? Alors, vous connaissez déjà les formidables aptitudes de notre progéniture à soulever en nous mille inquiétudes. Et puisque vous et moi ignorons également comment lire dans la pensée, nous avons l’insigne honneur de nous faire du mouron… au carré!

Pour pallier cette difficulté, j’eus le bonheur de vivre une percée avec mon fils. C’était à la suite de ma séparation. Âgé de quinze ans à l’époque, Alexandre refusait catégoriquement de me visiter dans ma nouvelle maison.

Son désir tout à fait légitime me testait là où l’on aime sans condition.

Toujours est-il qu’un soir où les planètes avaient fini par s’entendre, mon fils accepta enfin de venir souper chez moi. Hélas! dès que je le vis dans le cadre de la porte, le gros nuage noir qui lui couvrait le regard se mit à pleuvoir sur ma joie de le revoir.

Je voulais tout savoir.

En détective consciencieux, il me fallait absolument connaître le détail de sa triste tête. Déployant une exemplaire discrétion, je lui demandai calmement ce qui ne tournait pas rond. Vigilant comme un chat dans sa cachette, il m’informa : Dominique, c’est mon intimité et je te demande la respecter.

Craignant de l’effaroucher, je montrai patte blanche. Je l’assurai que je le comprenais très bien. Qu’il avait droit à ses secrets et que sa vie ne me regardait pas. Puis, je me suis tue. Je n’entendais plus que ma tête se faire aller la moulinette à mélodrames.

Finalement, épuisée de faire semblant d’être détachée, je regardai mon fils droit dans les yeux et lui avouai : Alex, je veux respecter ton besoin d’intimité et, en même temps, je suis inquiète. J’ai beau me convaincre du contraire, j’ai besoin d’être rassurée.

Je poursuivis : Ton silence amplifie mes peurs. Je comprends que tu n’aies pas envie de tout me dire. Mais, je t’en prie, peux-tu m’aider à me calmer? Il y a sûrement un endroit entre nous deux où chacun peut être respecté.

Après un instant de réflexion, Alexandre admit que ma requête avait du bon. Il consentit à me donner juste assez d’informations pour dégager l’étau de fer qui m’étouffait le plexus solaire. Et m’amena ainsi à lui faire pleinement confiance. Et tout s’arrangea comme par magie!

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Notre amour…

Notre amourNotre amour nous vire à l’envers et nous vire à l’endroit. Il nous pousse à bout, nous exaspère et nous comble de joie. Il prend plus de formes que l’on peut en imaginer. Aussi imprévisible que la météo, il est de notre cœur le maestro.

De sa baguette, il accorde notre pouls au rythme des nuages et des éclaircies.

Notre amour nous fait perdre la notion du temps. Il éveille nos sens. Amplifie les odeurs. Avive les couleurs. Ajoute un exposant à nos heures. Il raccourcit nos nuits. Nous distrait du travail. Transforme notre sérieux en jeux buissonniers.

Et on l’aime quand même.

Notre amour découvre avec nous les pics et les creux de la vie à deux. Partage nos jours maigres, nos jours gras. Nous rend parent. Saisit nos angoisses. Il goûte à notre buffet émotionnel. Expose nos travers. Nous teste les gonds.

Et il nous aime quand même.

Notre amour nous bave dessus. Ne fait pas ses nuits. Perce des dents. Dit papa et maman. Nous inquiète à l’excès. Nous fait pleurer de fierté. Étire l’élastique de notre patience. Il nous enseigne la vraie nature du détachement. Est un adulte maintenant.

Et on l’aime quand même.

Notre amour a perdu l’attrait du début. Alors qu’un autre nous donne des frissons, il nous comprend. Et tourne la page sereinement. Se crée une nouvelle relation. Gardant avec nous un lien plus virtuel que réel.

Et il nous aime quand même.

Notre amour nous donne la vie. Et la mort en contrepartie. Il nous parle de péché et de pardon. Nous vend une croisière pour l’infini dont personne n’est revenu jusqu’ici. Il fonde tout sur la foi. Enveloppe de mystère son côté lumineux.

Et on l’aime quand même.

Notre amour cache nos secrets dans sa peluche. Jappe ses peurs. Adore les promenades. A le don d’attirer les caresses. Ronronne de bonheur. S’étire les ailes. Fait le beau garçon. Il endure nos humeurs. Tolère nos absences.

Et il nous aime quand même.

Jardin d'amour

Notre amour paraît stérile au printemps. Pourtant, à l’été, il éclate de beauté. S’épanouit. Fleurit. Devient follement fertile. À l’automne, il jaunit. Rougit. Flétrit. Vole au vent. Puis en hiver, se couvre de blanc.

Et on l’aime quand même.

Notre amour prend plus de formes que l’on en peut imaginer. Aussi imprévisible que la météo, il est de notre cœur le maestro.

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Petit parent deviendra grand

Le coeur du coeur d'une mèreQue souhaite tout parent pour son enfant? Le voir voler de ses propres ailes, libre, autonome. Et que souhaite tout enfant devenu adulte dont le parent le rend coupable, l’encage de conditionnements, retient son élan? Serait-ce aussi de le voir vivre sa vie, libre et autonome?

C’est ravie que je vous confie, avec son assentiment, que mon fils évolue maintenant loin du nid de papa et maman. Mission accomplie! En fait, pas exactement…

Jusqu’à vraiment pas si longtemps, la mission n’était accomplie… qu’à demi! En effet, mon fils avait bel et bien quitté l’enfance et, même, l’adolescence. Mais moi? Avais-je bel et bien quitté la parentance?

Par parentance, j’inclus, d’une part, le phénomène absolument naturel de mettre au monde un petit, comme cela se produit partout dans la nature. Et j’inclus, d’autre part, le processus d’amener notre petit à maturité, ce qui est par contre tout à fait unique. Car cela peut demander de nombreuses années et mille soins attentionnés.

L’expérience m’a appris que la parentance a une date d’expiration. Quoi? Oui.

Petit, mon fils n’avait pas le choix de son toit, de ses vêtements, de ce qu’il y avait dans son assiette, de nos choix, à son père et à moi. Aujourd’hui, sa vie lui appartient au complet. Ce qui inclut ce qu’il pense, ce qu’il dit, ce qu’il fait… et ne pense pas, ne dit pas, ne fait pas.

L'amour liberté

Mon fils est un être à part entière. Totalement libre. Parfaitement autonome. Tout comme vous. Tout comme moi.

Si je libère mon fils de sa cage dorée, si je le dégage de toute responsabilité envers moi, si je lui enlève ses chaînes invisibles, si je l’affranchis de tout esclavage, de toute culpabilité, eh bien, je le fais également à mon endroit. Je m’affranchis de toute forme d’attachement. Pareillement.

Ainsi, lorsque notre enfant prend son envol, il est temps pour nous de prendre le nôtre aussi. L’amour véritable ne peut se vivre que dans la liberté totale. 

Mission accomplie pour moi… complètement, cette fois. Mon rôle de couveuse est fini. Mon cœur de mère vient de basculer dans l’infini.

Notre petit volant dans l'infini

Quel majestueux tableau que de voir son enfant évoluer dans un espace de créativité! Quel précieux cadeau que de le savoir pleinement déployé dans sa glorieuse destinée!

Quant à nous, petits parents devenus grands, savourons la douceur d’aimer librement sous le soleil de la sérénité.

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