Sous mon parapluie

Sous mon parapluieQuand il pleut à pleins cieux. Quand le temps gris s’abat sur ma vie. Quand la grisaille me serre les entrailles. Je me recroqueville et trouve abri dans le seul endroit où je sais que la lumière luit et toujours luira. Là où crépite mon feu de joie à moi. Tout chaud, tout petit, sous mon parapluie.

Au centre de mon âme brille une flamme.

Quelle séduisante tentation pour orages en quête d’extinction! Je connais ces nuages. Certains s’élèvent de proches angoisses. D’autres viennent de lointaines paroisses. Et déchargent leurs gouttes d’amertume sur mes peines posthumes.

Leur froideur solitaire recherche désespérément une chaleureuse partenaire. Désolée, seuls pleureurs! Sous mon parapluie, il fait soleil à toute heure.

Eh oui! Le jour et la nuit y sont amis. Le temps s’y conjugue au présent. La fantaisie est ma monnaie d’échange. Je m’y sens libre de parler aux anges. D’échafauder des rêves fabuleux. De rédiger des scénarios merveilleux.

Sous mon parapluie multicoloreSous mon parapluie, tous les possibles sont permis. Je me permets de croire qu’il n’y a plus de limites. Je me donne la permission d’envoyer le moindre tracas en orbite. Que de moments délicieux dans ce havre béni des dieux!

Je m’y amuse à remasteriser mon existence. À mettre à jour mes dernières prises de conscience. Et à savourer le luxe grandiose de cette langoureuse pause. Ailleurs, le tourbillon des obligations chambarde le quotidien de mon prochain.

Sous mon parapluie, plus rien ne tient.

Ni même les défis que je m’impose. Ni même les attentes que je nourris. Ni même les résultats que je souhaite. Plus rien que le constat de n’être là que pour moi.

Mes peurs s’évaporent comme flocons joyeux au soleil radieux. Mes regrets perdent la mémoire. Mes angoisses changent de vocation. Mes idées noires vivent une mutation. Mon univers tout entier ressemble à une île enchantée.

Sous mon parapluie, la lumière inonde de chaleur chaque contour de mon cœur.

Parapluie rouge

N’est-ce pas privilège unique de pouvoir ouvrir tout grand cet outil magique? Vous en avez un, vous aussi. C’est votre meilleur ami. Celui qui reconnaît votre beauté. Celui qui vous apprécie dans votre totalité. Il est à votre portée.

Vous y êtes déjà? Ô joie! Vous voulez y penser? Tout est parfait, vous le savez…

Sous notre parapluie, une présence d’une infinie bonté nous attend depuis le début de l’éternité.

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Celui-que-rien-ne-peut-arrêter

Fleur-de-PissenlitDétendez-vous, amis d’Harry Potter, notre compère n’a rien à voir avec Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Celui qui m’active en cet instant les neurones s’imagine peut-être passer sous le radar. Pourtant, nul n’est plus bavard. Ô enquiquineur de nos heures, je t’ai en plein dans le collimateur!

Nous te devons les vagues d’émotions qui nous secouent, lorsque la vie défie nos perceptions.

Toi que rien ne peut arrêter, il nous arrive parfois souhaiter que tu prennes une pause. Pour nous donner le temps de souffler un peu. Et savourer ce qui est. Le conserver intact. Sans ton continuel tic-tac.

Serait-ce illusoire de vouloir t’arrêter? On peut rêver…

Quand tout va bien, j’aimerais tellement figer ma réalité dans le plexiglas de la perpétuité. Et empêcher l’inévitable… Comme ces personnes de mon entourage qui obéissent à l’appel de leur destinée et dont les chemins s’éloignent du mien.

Pourtant, quand tout va mal, comme tu es le bienvenu!

Je me suis longtemps demandé quel était ton nom. Le temps? La vie? La mort? Le changement? Le vieillissement? La justice? La maturité? L’éternité?

Tu laisses ta trace partout depuis ma naissance. Tu as transformé mes jeunes parents en un petit tas de cendres. Tu as fait germer en moi un trésor fabuleux qui évolue ailleurs en adulte heureux. Tu as réaménagé le paysage de mon corps, au point que je me demande parfois s’il m’appartient encore.

Tu as le pouvoir d’initier de merveilleux projets. Tu as planté en moi mille grains de possibles pour attiser ma curiosité. Alimenter ma vitalité. M’inspirer à me réinventer. Élargir mes horizons. Redéfinir mes perceptions.

wind-of-change-holly-kempeTu ne connais pas de repos. Quand tu es graine, tu te mets à pousser et deviens un arbre grandiose. Tu étales tes branches et tes feuilles dans tout l’espace dont tu disposes. Tu oses.

Sais-tu faire autre chose?

Toujours plus haut. Plus bas. Plus près. Plus loin. Plus chaud. Plus froid. Plus lourd. Plus léger. Macro. Micro. Portatif. Cellulaire. Tu crées et tu détruis. Des cellules et des maladies. Des trous noirs et des galaxies. Des claques et des baisers. C’est nécessaire pour assurer ta survie. Survie? Vraiment?

Transformation perpétuelleTu vis pleinement ta vie d’initiateur officiel du mouvement universel. Et tu assumes totalement ta mission. Sans te remettre en question. Dans un parfait abandon.

Alors, pourquoi ne pas suivre ton élan, nous, tes dignes enfants?

Tout en se rappelant l’essentiel : L’amour est une transformation perpétuelle!

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Petit parent deviendra grand

Le coeur du coeur d'une mèreQue souhaite tout parent pour son enfant? Le voir voler de ses propres ailes, libre, autonome. Et que souhaite tout enfant devenu adulte dont le parent le rend coupable, l’encage de conditionnements, retient son élan? Serait-ce aussi de le voir vivre sa vie, libre et autonome?

C’est ravie que je vous confie, avec son assentiment, que mon fils évolue maintenant loin du nid de papa et maman. Mission accomplie! En fait, pas exactement…

Jusqu’à vraiment pas si longtemps, la mission n’était accomplie… qu’à demi! En effet, mon fils avait bel et bien quitté l’enfance et, même, l’adolescence. Mais moi? Avais-je bel et bien quitté la parentance?

Par parentance, j’inclus, d’une part, le phénomène absolument naturel de mettre au monde un petit, comme cela se produit partout dans la nature. Et j’inclus, d’autre part, le processus d’amener notre petit à maturité, ce qui est par contre tout à fait unique. Car cela peut demander de nombreuses années et mille soins attentionnés.

L’expérience m’a appris que la parentance a une date d’expiration. Quoi? Oui.

Petit, mon fils n’avait pas le choix de son toit, de ses vêtements, de ce qu’il y avait dans son assiette, de nos choix, à son père et à moi. Aujourd’hui, sa vie lui appartient au complet. Ce qui inclut ce qu’il pense, ce qu’il dit, ce qu’il fait… et ne pense pas, ne dit pas, ne fait pas.

L'amour liberté

Mon fils est un être à part entière. Totalement libre. Parfaitement autonome. Tout comme vous. Tout comme moi.

Si je libère mon fils de sa cage dorée, si je le dégage de toute responsabilité envers moi, si je lui enlève ses chaînes invisibles, si je l’affranchis de tout esclavage, de toute culpabilité, eh bien, je le fais également à mon endroit. Je m’affranchis de toute forme d’attachement. Pareillement.

Ainsi, lorsque notre enfant prend son envol, il est temps pour nous de prendre le nôtre aussi. L’amour véritable ne peut se vivre que dans la liberté totale. 

Mission accomplie pour moi… complètement, cette fois. Mon rôle de couveuse est fini. Mon cœur de mère vient de basculer dans l’infini.

Notre petit volant dans l'infini

Quel majestueux tableau que de voir son enfant évoluer dans un espace de créativité! Quel précieux cadeau que de le savoir pleinement déployé dans sa glorieuse destinée!

Quant à nous, petits parents devenus grands, savourons la douceur d’aimer librement sous le soleil de la sérénité.

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Être dans sa puissance

Être dans sa puissance 2Cette expression m’est venue comme naissent les inventions : de la nécessité de résoudre un problème de traduction. En fait, elle m’apparut pour remplacer l’épineux « empowerment » anglais. Comme le soleil dans le tonneau d’une vague, elle se glissa entre deux pensées.

Histoire d’en faciliter l’usage, prenons en exemple l’édition de mon premier livre. J’eus un coup de cœur pour Alain Williamson. Même s’il n’avait pas retenu mon manuscrit, quelque chose me poussait à persévérer… Puis, ayant reçu une version plus mature, il accepta volontiers de le publier.

Du contact initial au moment où je tins mon livre dans les mains, une certitude m’habitait.

Je le savais au fond de mon cœur que c’était lui, l’éditeur de mon livre. Naturellement, un dauphin blanc en ornait la couverture. C’était comme ça. J’avais la conviction absolue de la forme que prendrait l’issue. Et j’interdisais à tout doute d’assombrir l’éclat de ma foi.

Dans le secret de mon cœur, toute seule avec moi-même, malgré les peurs de mon mental, j’étais persuadée qu’il réaliserait mon possible. Je sais. Cela peut paraître prétentieux, entêté, arrogant, voire désespéré.

Pourtant, brillait en moi une joie immense. J’étais dans ma puissance.

Dans la lumière de mon coeur

C’est ainsi que je décris ce sentiment intense au fond de nous. Cette félicité qui se réjouit d’avance du résultat. Cette plénitude de se sentir à notre place, celle qui nous revient. Cette sérénité de n’envier le sort de personne d’autre. Cette paix de percevoir que tout est parfait. Cette ardeur qui occulte la peur, l’injustice, l’erreur.

J’étais dans ma puissance, parce que je savais que rien ne pouvait m’arrêter. Je me sentais en pleine possession de mes moyens, aussi restreints soient-ils.

Aujourd’hui, je nous perçois, vous autant que moi, dans notre puissance.

La vie nous a donné des talents uniques. Toutefois, nous ne pouvons pas devenir qui nous ne sommes pas. Seulement qui nous sommes déjà. Juste un peu plus épanouis, ici et là. Avec la forme que la vie nous a confiée. Et pour lui faire honneur, nous acceptons de planter nos racines dans un sol fertile. Généreusement, nous multiplions nos branches, nos bourgeons et nos fleurs.

Célébrer la vieLa vie a ses raisons que la dérision ne ternit pas.

Être dans notre puissance, c’est offrir en partage tout l’amour qui déborde de notre cœur. Même si c’est un peu fou. Parce que c’est plus fort que nous. Plus fort que tout… 

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Parlons-nous d’amour!

Je t'aime!Nous habitons un monde fabuleux. Que nous l’admettions ou non, une seule chose fait battre nos cœurs. C’est l’amour! Naturellement, nous démontrons notre affection à notre façon… et nous nous attendons aux mêmes démonstrations en retour. En ce jour de la Saint-Valentin, rendons hommage au langage amoureux.

Découvrons comment vous parlez d’amour. Et comment vous dites Je t’aime aux alentours.

Vous avez le verbe doux? Vous distribuez des compliments à la ronde? Vous montrez votre soutien en serrant une épaule, en tendant la main? Vous vous faites un bonheur de donner des câlins? Vous trouvez toujours une bonne occasion pour offrir un cadeau? Vous videz le lave-vaisselle, sortez les ordures, changez la litière de minet, avant qu’on ne vous le demande? Vous adorez les tête-à-tête? Vous êtes un bon public, un bonne oreille, de bon conseil?

Que vous soyez du type chanteur de pomme, gros nounours, père Noël, mère Térésa ou SOS J’écoute, vous vous attendez à ce qu’on vous aime de la même manière que vous aimez les autres.

D’où l’origine des ravins qui se creusent entre les amis et les conjoints…

Parler un seul langage, exprimer notre amour d’une seule façon, nous prive de créer des relations harmonieuses avec la famille, les amis, les collègues et tout notre entourage.

Les ponts de l'amour

Parler d’autre langages d’amour, ça s’apprend! Et c’est ce qui permet de bâtir un pont entre les gens. Ainsi, en reconnaissant la façon dont l’autre aime, nous pouvons lui communiquer notre amour dans sa langue. Et lui expliquer comment nous souhaitons être aimés.

Prenons un exemple. Vous montrez votre amour de manière pulpeuse. Votre bonheur? La toucher, la câliner, l’embrasser à volonté. Et elle? Vos envahissements plurotactiles l’horripilent.

Maintenant, imaginons que l’objet de votre affection soit une adepte de l’éloge et du compliment. Elle vous déclare sans hésiter l’ardeur de ses élans. Vous en demeurez muet de stupéfaction. Et le pire, vous êtes fou d’elle!

Que faire? Explorez son vocabulaire!

Lentement, doucement, apprenez à vous dire. Et vous la verrez vous fondre dans les bras, comme mozzarella sur chaude pizza! Gagnée à votre cause, la charmante voudra goûter d’autres joies que la prose.

Deux oiseaux en coeur

En devenant les interprètes enthousiastes des différents langages amoureux, nous verrons les frontières s’aplanir et nos relations s’épanouir.

À tous les tourtereaux seuls ou en couple…

Que l’amour fasse son nid pour de bon dans le cœur tout chaud de notre vie!

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Le corps recteur d’or tôt graphe

Existe-t-il un outil de révision linguistique virtuel aussi performant que l’œil d’un expert? Telle est la question qu’une amie éditrice me posa récemment. En ma qualité de traductrice-réviseure professionnelle, je lui répondis que l’emploi de réviseur en avait encore pour quelques bonnes années de labeur…

Je pressens des sceptiques dans la bogosphère. Alors, j’ai démasteurisé l’extrait ci-dessous. Word n’a rien signalé. À vous de le soumettre à la révision de votre plus puissant logiciel orthographique. Vous m’en donnerez des nouvelles.

Un veau qu’a bulle air riche père mais de nues anses et laids fassent êtes de son nu ni vert pair sonne elle. Chaque maux hait jus meulé à dais et mots sillons, dais sentis ment, dais cous leurs, dais cent heures, dais sont, dais sous venir, dais vies brassions. Pansez à veaux peaux aiment, veaux chants sont prés fées ré, ô pas rôles khi voues ont marres quais, soi pour vous raz sûres et soi pour vous des mots lire. Lavée ris table commune y cassions hait ta lin terre rieur de soie.

Ça se lit bien, han? Voici l’original provenant de Oui, tout est possible!

Un vocabulaire riche permet de nuancer les facettes de son univers personnel. Chaque mot est jumelé à des émotions, des sentiments, des couleurs, des senteurs, des sons, des souvenirs, des vibrations. Pensez à vos poèmes, vos chansons préférés, aux paroles qui vous ont marqué, soit pour vous rassurer soit pour vous démolir. La véritable communication est à l’intérieur de soi.

Nettement mieux… pour le cœur et  pour les yeux!

Cette démonstration vient appuyer une discussion que j’eus avec un ancien patron. Il ne comprenait pas mon obsession textuelle. Soit que l’orthographe et la grammaire méritent d’être impeccables dans nos publications.

Prenons la construction d’une maison. Vous engagez l’architecte le plus talentueux, l’entrepreneur le plus consciencieux, les ouvriers les plus doués, les matériaux de la plus haute qualité. À deux pas de la conclusion, par manque d’argent, vous confiez la peinture à des étudiants.

Puis, vous allez admirer votre objet d’adoration. Hélas! Pleurs et consternation! Vous ne voyez que l’épouvantable finition. Ayant chèrement payé la leçon, vous appréciez désormais le soin qu’on met à ce qu’on aime. Du début jusqu’à la fin.

D’ici à ce que nous parlions tous l’anglais, je me fais porte-flambeau du français. Que j’honore à ma manière en mémoire de Molière!

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