Ali Blabla et les 40 000 peurs

Ali BlablaCet expert-conteur de balivernes se cache dans la caverne de nos pensées pour y fabriquer, avec et sans notre gré, quarante mille peurs qui paralysent nos élans. Il fonde son commerce opulent sur notre espoir d’éviter le manque, la perte et la douleur. Autant d’illusions dont voici un bref échantillon.

Peur d’en savoir trop et pas assez. Peur d’avoir l’air stupide et génial. Peur de manquer de discernement. Peur des études, certificats et autres honneurs. Alors que Jésus-Christ n’a aucun diplôme en psychologie.

Peur de souffrir, guérir, pleurer, rire. Peur de manger, boire, respirer. Peur du chaud, du froid. Peur des chiens, des chats. Peur des sons, du soleil, du noir. Alors que notre corps sait si bien nous montrer ses besoins.

Peur des parents, conjoints, enfants. Peur de perdre ceux qu’on aime. Peur d’être envahis, rejetés, abandonnés, incompris, jugés, humiliés, trahis. Alors qu’il existe entre vous et moi un lien qui ne se rompt pas.

Peur des amis, voisins, complices. Peur de se confier et se laisser aller. Peur des opinions, critiques et compliments. Peur des foules et de la solitude. Alors qu’il y a un meilleur ami en nous qui veille jour et nuit.

Peur d’écouter sa créativité. Peur d’être payés à sa juste valeur. Peur de l’échec et du succès. Peur de poser ses limites. Peur de déplaire, s’affirmer, s’honorer. Alors que nous sommes tous vraiment nés pour rayonner.

Peur de manquer, de faire faillite. Peur d’assumer ses choix. Peur de rendre jaloux autour de soi. Peur de donner à volonté. Peur de se payer en premier. Alors que l’argent est le moyen brillant de monnayer ses talents.

Peur de sa foi, son Dieu, ses Lois. Peur du péché et l’orgasme. Peur de ce qu’on ne voit pas. Peur de donner un sens à sa vie. Peur de mourir aussi. Alors que nous sommes aimés sans conditions quoi que nous fassions.

Peur d’avoir la preuve que tout est possible. Peur d’être plus puissant que l’on croit. Peur des sœurcières, des fées, des anges. Peur des miracles et de la joie. Alors que la vie croise sa baguette avec la nôtre pour qu’on accueille la magie.

Creative_Wallpaper_Face_of_golden_Buddha_085338_Les formes menaçantes de nos peurs sont les ombres amplifiées de nos désirs négligés qui dansent sur l’écran de nos élans. Ali Blabla, merci à toi! Grâce à ton projecteur, nous découvrons avec confiance ce qui nous tient à cœur.

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Un été avec mon grand amour

Ordinateur portatif_Andrew FerezL’heure est grave, chers bogophiles. L’heure est très grave. En fait, elle ne l’est plus vraiment, puisque je suis à deux lignes de vous révéler l’issue bénie de mon tourment. Récemment, je me demandais si j’allais avoir le courage de passer à l’action. Par la grâce divine, je l’ai enfin trouvé! C’est la réponse à cette massive question : Si vous saviez qui est votre grand amour et s’il vous demandait de passer trois mois avec lui, que lui diriez-vous? Moi? Après une brève hésitation, je lui ai répondu… OUI!

Ce grand amour qui met mon sang en ébullition et des paillettes dans les prunelles, c’est l’écriture de mon quatrième livre.

Son sort s’est scellé comme par magie, jeudi dernier, lorsque mon petit chéri a reçu la bénédiction de mon éditeur et ses deux adjointes. Nous avons convenu de la date de la parution.

Et pour lui prouver combien je l’aime, je vais lui consacrer toute ma créativité cet été. Ce qui signifie que je vous reviendrai en septembre pour la suite. D’ici-là, je vous invite à relire les articles déjà en ligne ici. À découvrir les 102 chroniques retirées de ce blogue et  publiées en exclusivité juste pour vous dans mon livre Bye bye bog.

Et à apprécier la magnifique préface de Christine Michaud (voir l’onglet ci-haut).

Je vous avoue que ce n’est pas facile pour moi d’interrompre ce rituel que j’honore depuis plus de quatre ans. Vous savoir au rendez-vous me faisait chaud au cœur. Cependant, il nous est possible de garder le contact, car je vais continuer d’alimenter mes Pensées d’amour trois fois par semaine.

Et puis, si on s’ennuie trop, il y a toujours Facebook pour se tenir à jour de notre nouveau! 🙂

L’auteure en moi a tellement hâte de retranscrire ce que mon grand amour va me dicter. La dernière fois que j’ai écrit un livre remonte à plusieurs années. Je tremble un peu… Je suppose que c’est naturel de se sentir ainsi, quand on va à la rencontre de ce qui fait battre notre cœur si fort.

YouTube Un air d'été de Pierre BertrandÀ vous, fidèles bogophiles, je vous souhaite un été spectaculaire. Puissiez-vous côtoyer votre grand amour, ne serait-ce que l’espace d’une saison! Merci pour tout ce temps partagé à vous écrire et à me lire.

Avec la joie de se retrouver à la fin de l’été, je vous offre cette chanson de Pierre Bertrand!

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Grand Galop et Petit Trot

Grand Galop et Petit TrotL’entendez-vous piaffer dans son enclos? Non? Peut-être qu’en vous le présentant, vous reconnaîtrez ses agissements. C’est une bête fougueuse. Un véritable champion. S’il vous permet de l’enfourcher, il exécutera d’époustouflantes cabrioles. Mais attention! D’un autre bond, il vous fera mordre la poussière. Ce cheval fringant, je l’appelle mon Grand Galop.

Une distraction de ma part et il s’empare de mes pensées. Mon Grand Galop se met du coup à paniquer. C’est automatique, je dirais même, hippique! Il prend le mors aux dents. S’emballe comme un dément. Et court dans tous les sens.

Vous avez deviné qui je vous décris?

C’est ma tête! Mon mental est un animal sauvage. Ses cavalcades font de moi une experte. À force de tomber du haut de mes grands chevaux, j’ai compris que mon destrier a besoin d’être apprivoisé. Lui qui se pense cavalier.

Laissons-lui cette illusion. Ça le détend de croire qu’il a raison.

Mon Grand Galop adore montrer de quoi il est capable. Courses et compétitions alimentent son ambition. Pourtant, s’il veut aller au bout de ses capacités, il est assez brillant pour admettre la valeur d’un bon entraîneur.

Ce cavalier chevronné, je l’appelle mon Petit Trot.

Pour lui, rien ne presse. Tout se déroule naturellement. Mon Petit Trot tient d’une main de maître la bride de mes perceptions. Et suit spontanément son intuition. Il trotte d’un pas léger pour la seule joie d’exister.

Le voyez-vous venir avec ses beaux sabots?

C’est mon cœur! Imaginez la somme d’attention requise pour que mon cheval farouche se laisse guider par mon fidèle chevalier. Pour que ma tête mette ses talents au service de mon cœur conscient. J’apprends petit à petit à distinguer qui tient les rênes. Et à les rendre à mon cœur, quand c’est ma tête qui mène.

L’équitation et la méditation seraient-elles des sœurs jumelles?

Prenons cette fois où l’on me demanda : Ne trouves-tu pas que tu es trop intense? Trop originale? Ne crains-tu pas de faire peur aux gens? Soudain, je sentis mon Grand Galop s’agiter. Dois-je m’offusquer? Me fâcher? M’enfuir?

Petit Trot 2Puis, je sentis mon Petit Trot lui flatter la crinière pour le rassurer. Calmée, je répondis : J’assume ma nature intense et originale. On est comme on naît. Et transformer mes peurs en confiance demeure ma spécialité! Un échange de sourires mit fin aux questions.

La tête est un cheval rêvant d’amour et le cœur est un cavalier sachant aimer.

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Je me souviens

Lee Bogle_Je me souviensCette devise du Québec résume le souhait que nous portons tous en secret. Celui d’exister pour toujours dans la mémoire de nos amours. Aujourd’hui, je me souviens d’une amie d’enfance. Je me souviens de celle qui partagea mes premières prises de conscience. Elle vient d’accepter sa maladie : l’Alzheimer. Elle s’y adapte comme d’un handicap doux amer. Doux d’effacer ses doutes. Amer de disparaître goutte à goutte… Mais pas pour moi. Je me souviens de toi.

Je me rappelle cette fois où tu me dis te sentir inférieure à moi. Tu me confias : Dodo, moi, je ne suis qu’une simple fonctionnaire. Toi, tu possèdes un diplôme universitaire. La poitrine serrée, je m’empressai de te rassurer.

Que dis-tu là? Les études ne font pas de nous des gens intelligents. De bons perroquets, peut-être, mais pas des esprits indépendants. Toi, tu détiens un savoir qui ne s’enseigne nulle part. Tu as l’intelligence du cœur. Ce qui est très rare. Tu étudies à l’école de la vie. Celle qui cultive les vrais génies.

Ton sourire rayonnait d’un tel éclat. Il était plus brillant qu’un baccalauréat!

Pour comprendre ta situation, je me posai quelques questions. Par exemple, qu’est-ce que la mémoire? Est-ce de notre être l’unique reposoir? Est-ce de nos souvenirs le vulgaire dépotoir? Voyons voir.

Il y a la mémoire factuelle. Celle qui enregistre les faits tels qu’ils se produisent et répertorie les informations que nous collectionnons. Elle est objective.

Il y a la mémoire émotionnelle. Celle qui enregistre les émotions dont nous chargeons les faits et colorie nos perceptions. Elle est positive et négative.

L’une et l’autre composent nos souvenirs et nos projections.

Elles teintent le passé de désespoir et l’avenir d’espoir. Alors, qui est le héros de l’histoire? Une individualité qui se limite à des fichiers bien classés? Une entité qui se résume aux archives de sa réalité?

Hier, nous étions au restaurant. Bien sûr, ton regard perd de son pétillant. Oui, tu oublies des détails. Et puis? Je t’écoutais me parler de celle qui prend si bien soin de tes besoins. De tes enfants, petits et grands.

Lee Bogle_Stirring ThoughtsEt là, dans tes yeux un peu éteints, je vis danser une lueur. Éblouie, j’ouvris les bras de mon cœur pour accueillir ton amour et ta chaleur.

Tu vois, j’apprends encore de toi.

Il existe une mémoire inconnue de l’espace et du temps. C’est notre mémoire existentielle.

Elle se souvient de l’essentiel.

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L’ancrage permanent

Ancrage permanentNous sommes tellement attachants. Nous cherchons sans cesse à nous attacher aux personnes, situations et choses qui comblent notre besoin de sécurité, de stabilité… d’immortalité! Pourtant, nous apprenons souvent à la dure que rien ne perdure. Dans un monde où tout naît, grandit et disparaît, est-ce pure fiction de rechercher des ancrages permanents?

Cette question mérite d’y réfléchir un brin et de revisiter notre jardin.

Petits, nous nous attachons à nos parents. Ce sont les personnes qui comblent nos besoins de base. Nous y trouvons un nid, de la nourriture, des racines familiales. Nous nous sentons à l’abri, inconscients. Puis, nous nous détachons du cocon pour suivre les conventions établies.

Adolescents, nous nous attachons à nos amis, nos professeurs, nos diplômes. Nous y trouvons un univers de possibles dans une communauté familière. Nos premières amours y voient même le jour. Puis, nous nous détachons de la théorie pour vivre nos ambitions dans la pratique.

Adultes, nous nous attachons à notre conjoint, notre chaumière, notre emploi, nos enfants, nos ambitions. Nous trouvons notre bonheur dans une routine qui tourne en rond, du boulot au dodo. Puis… surprise! Ou plutôt, surpris, nous devons nous détacher de ce manège bien rodé.

L’ennui, c’est que nous avions oublié que la vie bouscule tout ce qui cesse d’évoluer!

Et vlan! Adieu à ce que nous pensions imperméable au temps. Adieu à ces liens, ces croyances, ces fantasmes qui nous servaient de cuirasses, de phares et de piliers. La réalité échappe soudain à notre compréhension. Ce que l’on croyait solide s’effondre sans véritable raison.

L’impermanence serait-elle finalement la permanence que l’on recherche? Cette conclusion semble logique.

Pourtant, l’amour nous rappelle un détail que l’on néglige, lorsque la douleur de la perte nous y oblige. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Tout ce qui se trouve à l’extérieur a changé, change et changera de forme. C’est la nature temporaire des attachements que nous percevons dans la matière.

Ainsi, puisque rien ne se perd ni ne se crée vraiment et que les formes auxquelles nous nous attachons changent constamment, la réponse se trouve dans le fond plutôt que dans la forme. Voilà la conclusion de ma réflexion.

Lumineux coeur conscientÀ l’instar du cyclone qui tourbillonne autour d’un axe stable, il existe au fond de nous-mêmes un centre sécuritaire, immuable…

Cet ancrage permanent est attaché pour l’éternité dans l’immortel présent.

Sentez-vous son pouls en ce moment?

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S’accepter sans exception

S'accepter sans exceptionS’accepter dans tous ces traits qui font de nous l’être d’exception que l’on est, n’est-ce pas le plus noble des souhaits? Pour ma part, je compte bien nous voir le concrétiser de notre vivant! Ce nous vous inclut… Oui, vous qui faites partie de ma vie. Tout près d’ici. Ou très loin, dans d’autres pays.

Vous qui cherchez depuis votre naissance à être aimé avec et sans vos différences. Vous qui rêvez de faire fondre les glaciers de l’indifférence. Vous qui désirez mettre fin à votre longue errance et enfin sortir de votre silence.

L’heure est à la reconnaissance. Le temps est venu d’honorer votre essence. Oui, vous qui me lisez d’un œil prudent, je vous invite en toute conscience à vous accepter comme vous êtes, tout entier, au complet.

Allons, cessons d’attendre. Acceptons-nous maintenant!

Ce qui inclut les teints pâles et les peaux bronzées, les catholiques et les athées, les gnomes et les fées, les homosexuels et les hétérosexuels, les végétariens et les carnivores, les mélomanes et les télévores, les fumeurs et les non-fumeurs.

Les alcooliques et les sommeliers, les hystériques et les névrosés, les bucoliques et les timorés, les papiers et les plastiques, les anges et les démons, les célibataires et les marginaux, les accotés et les mariés, les divorcés et les séparés, les déterminés et les indécis.

Les frêles natures et les cascadeurs, les gros nez et les poings serrés, les top modèles et les poux, les dents croches et les broches, les méfiants et les bonasses, les sportifs et les géostatiques, les chauves et les échevelés, les ventres plats et les bedonnants.

Où sont les autres? Dans le point de suspension précédent et le suivant…

Mon but? Si simple! Que vous et moi acceptions une fois pour toute et hors de tout doute, ce qui fait de chacun de nous l’être incomparable au cœur magnifique qui bat en ce moment.

Vous résistez encore à l’idée?

Pourtant, chacun de nous possède une beauté inestimable. C’est la beauté qui émane des hauts et des bas d’une vie qui nous a façonnés, transformés, assagis. C’est la richesse des épreuves qui nous ont dépouillés de masques bien futiles pour dévoiler la merveille que nous sommes vraiment.

La source de la joieVous abondez dans mon sens? Quelle providence!

Quand apparaît l’essentiel, la vérité se révèle. Elle propose ceci : Et s’il suffisait d’accepter que nous sommes tous uniques à l’extérieur… et identiques à l’intérieur!

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Coeur de lion, peau de mouton

Lion et moutonL’idée du billet d’aujourd’hui me vint alors que je coachais une cliente désireuse de vivre en harmonie avec ses proches… quel qu’en soit le prix! Pour y parvenir, elle couvrait son cœur de lion d’une peau de mouton. C’est sur son insistance que je vous présente la métaphore qui déclencha une formidable prise de conscience.

Attention! Il se peut que ce texte réveille les lions qui s’ignorent et qui arborent une peau de mouton. Vous voilà avertis! Et peut-être bénis…

Il était une fois un lion qui naquit d’un couple de moutons. Surpris par cette erreur de la nature, ses parents l’enveloppèrent d’une peau de mouton pour qu’il soit accepté du troupeau. Doté d’un cœur infiniment tendre, notre ami espérait plus-que-tout plaire à son entourage. Quand il devint adulte et orphelin, il quitta la sécurité de son pré pour trouver son destin.

Les moutons sont dociles, mais pas stupides.

Sur son chemin, il côtoya des moutons qui tremblaient en sa présence. Évidemment, ils sentaient sa puissance. Plus rusés, d’autres moutons voulaient l’impressionner en portant une peau de lion aussi fausse que leur prestance.

Par un boazard comme on les aime, notre lion à la peau de mouton rencontra un vieux sage qui reconnut la valeur de son cœur.

Avec beaucoup de tact et d’affection, il lui montra son vrai visage. Lentement, doucement, le lion laissa tomber sa vieille peau et les cordes qui ligotaient ses élans. C’en était fini de se subordonner aveuglement aux volontés d’autrui. Il assuma ses responsabilités et renonça à celles qui ne lui appartenaient pas.

Une force insoupçonnée monta de son être véritable. Tel un raz de marée, elle engloutit pour de bon sa peur de déplaire, ainsi que ses culpabilités.

Notre lion apprit à reconnaître les tyrans cachés ou non sous une peau de lion et ayant la maturité d’un enfant de cinq ans. Il dit adieu aux relations alimentées par les apparences et s’entoura de compagnons alignés à ses croyances.

Son légendaire courage inspira l’expression : avoir un cœur de lion.

L’harmonie que l’on obtient en se soumettant aux autres est passagère. L’harmonie que l’on crée en respectant nos propres valeurs, puis celles des autres, est durable.

Coeur de lionNos relations reflètent l’harmonie qui existe entre nous et nos convictions. 

Ah! oui! La légende dit aussi : Parfois, un mouton vit une si profonde transformation que son cœur se met à battre comme celui d’un lion…

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