Pour un développement durable

Garden cottageSelon le principe universel du développement durable, ce qui ne grandit pas dépérit. À chaque instant, l’existence nous pousse à laisser aller ce qui est mort pour accueillir ce qui est vivant. Cette notion prit l’avant-scène de mon actualité alors que je sirotais un apéro, les pieds dans le sable blanc et les yeux dans le bleu de l’océan. J’avais pour compagnie l’amie d’une amie qui devint depuis mon amie, en l’occurrence, Madie.

À 83 ans bien consommés, elle me confia sa peine de voir disparaître un à un, ses êtres chers. Attendrie, je lui rappelai avec douceur qu’elle goûtait, hélas, à l’amer de la longévité. Elle approuva d’un œil brillant.

Soudain, illuminée par le soleil qui se glissait nonchalamment dans ses draps d’eau dorée, je lui lançai joyeusement : Madie, rajeunis ton entourage! Et pour sceller ma requête, je la fréquentai chaque semaine, pendant plusieurs années, jusqu’à ce que sa mémoire oublie tout de mon visage…

Afin de vous stimuler à élaborer votre propre développement durable, j’aimerais vous présenter les grandes lignes des trois étapes que je lui avais proposées. Elles comportent aussi deux volets : ce qui est sans vie et ce qui est en vie.

D’abord, rajeunir notre décor. Faire un tour d’horizon de ce qui occupe notre espace. Inspecter tablettes, tiroirs et rangements. Et ne conserver que les vêtements, photos, papiers et bibelots qui sont vivants. Donner, recycler et jeter le restant.

Ensuite, rajeunir nos relations. Lire dans notre cœur celles qui nous siphonnent sans fin et celles qui nous comblent à plein. Avoir le courage de rompre les liens desséchés et accepter sereinement qu’on nous soumette au même traitement. Créer de nouveaux liens vibrant de rêves à réaliser.

Enfin, rajeunir nos pensées. Passer au crible nos croyances désuètes. Pulvériser les idées qui minent notre moral, ternissent nos élans, éteignent notre enthousiasme de leurs atermoiements. Croire en notre bonne étoile. Attiser de conscience notre feu de joie.

Tricia Reilly Matthews jardin durable

Un petit geste à la fois, nous élaguons ce qui est le périmé et nous arrosons de soins ce que nous vouloir voir se multiplier.

Nourrie d’autant d’amour, notre véritable nature se révèle au grand jour. Un doux vent de jeunesse salue sur cette fleur sans âge.

Nous l’avons compris. Développer pour durer, tel est le souhait de tout jardinier.

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Celui-que-rien-ne-peut-arrêter

Fleur-de-PissenlitDétendez-vous, amis d’Harry Potter, notre compère n’a rien à voir avec Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Celui qui m’active en cet instant les neurones s’imagine peut-être passer sous le radar. Pourtant, nul n’est plus bavard. Ô enquiquineur de nos heures, je t’ai en plein dans le collimateur!

Nous te devons les vagues d’émotions qui nous secouent, lorsque la vie défie nos perceptions.

Toi que rien ne peut arrêter, il nous arrive parfois souhaiter que tu prennes une pause. Pour nous donner le temps de souffler un peu. Et savourer ce qui est. Le conserver intact. Sans ton continuel tic-tac.

Serait-ce illusoire de vouloir t’arrêter? On peut rêver…

Quand tout va bien, j’aimerais tellement figer ma réalité dans le plexiglas de la perpétuité. Et empêcher l’inévitable… Comme ces personnes de mon entourage qui obéissent à l’appel de leur destinée et dont les chemins s’éloignent du mien.

Pourtant, quand tout va mal, comme tu es le bienvenu!

Je me suis longtemps demandé quel était ton nom. Le temps? La vie? La mort? Le changement? Le vieillissement? La justice? La maturité? L’éternité?

Tu laisses ta trace partout depuis ma naissance. Tu as transformé mes jeunes parents en un petit tas de cendres. Tu as fait germer en moi un trésor fabuleux qui évolue ailleurs en adulte heureux. Tu as réaménagé le paysage de mon corps, au point que je me demande parfois s’il m’appartient encore.

Tu as le pouvoir d’initier de merveilleux projets. Tu as planté en moi mille grains de possibles pour attiser ma curiosité. Alimenter ma vitalité. M’inspirer à me réinventer. Élargir mes horizons. Redéfinir mes perceptions.

wind-of-change-holly-kempeTu ne connais pas de repos. Quand tu es graine, tu te mets à pousser et deviens un arbre grandiose. Tu étales tes branches et tes feuilles dans tout l’espace dont tu disposes. Tu oses.

Sais-tu faire autre chose?

Toujours plus haut. Plus bas. Plus près. Plus loin. Plus chaud. Plus froid. Plus lourd. Plus léger. Macro. Micro. Portatif. Cellulaire. Tu crées et tu détruis. Des cellules et des maladies. Des trous noirs et des galaxies. Des claques et des baisers. C’est nécessaire pour assurer ta survie. Survie? Vraiment?

Transformation perpétuelleTu vis pleinement ta vie d’initiateur officiel du mouvement universel. Et tu assumes totalement ta mission. Sans te remettre en question. Dans un parfait abandon.

Alors, pourquoi ne pas suivre ton élan, nous, tes dignes enfants?

Tout en se rappelant l’essentiel : L’amour est une transformation perpétuelle!

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Vive le vent d’hiver!

Le vent du changementLe vent! Quels poumons! Quelle voix! Non visible et si puissant. Comme l’amour, quoi! Les voiles, petites et grandes, se tendent à son souffle. Les têtes joliment coiffées évitent son contact. Les champs de blé dociles ondulent sous ses caresses. Les jupes évasées dénoncent son audace. Les flocons se plient à ses chorégraphies. Et les feuilles mortes s’envoient en l’air, une dernière fois avant l’hiver.

Je me souviens d’une nuit, il n’y a pas si longtemps, où le vent s’était emporté plutôt allègrement. Au petit matin, je m’étais empressée de regarder le résultat de ses farandoles endiablées. Avait-il eu la bonté d’épargner mes arbres chéris?

Oui! Pommier, bouleau, érables étaient toujours au rendez-vous. Fiou!

Sauf que… Notre géant ventilateur avait fait du ménage lors de son passage. Sur le sol enneigé, des dizaines de branches gisaient inertes, tels de longs cheveux noirs sur de la céramique blanche après un bon coup de séchoir.

Devant ce consternant paysage, je me mis à clignoter des yeux pour éponger une montée d’émotions. Finalité, tristesse, dévastation. Puis, une pensée desserra le petit nœud qui se formait dans ma gorge : Ce qui est tombé était déjà mort. Ce qui est resté debout est vraiment fort!

Branches mortes

Je compris que le vent est à la nature ce que les épreuves sont à notre vie.

Les unes comme les autres nous arrivent pour ébranler nos croyances et nos valeurs. D’une part, elles élaguent ce qui est révolu et ce qui nous empêche d’évoluer. D’autre part, elles nous indiquent ce qui est sain et solide en nous, tout en nous montrant sur quoi nous pouvons compter.

Chaque défi nous offre l’occasion de dire adieu à ce qui ne nous convient plus, pour accueillir ce qui nous permet de nous épanouir.

À notre tour, nous sommes des agents de changement pour ceux et celles qui nous côtoient. Souvent, sans en être totalement conscients, nous invitons les autres à changer, au moment même où nous changeons, nous aussi.

Ainsi, notre monde se transforme à mesure que nous nous transformons.

Tout comme l’amour véritable, le changement est un vent bienveillant qui nous brasse et nous berce, nous secoue et nous caresse, sans discrimination et tout à fait gratuitement… d’ici jusqu’à la fin des temps.

Certains s’y habituent. D’autres, pas. Alors, juste au cas, attachons nos tuques!

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