Un idéal d’amour conjugal

Le couple conjugal par ScottoÊtes-vous de ces gens qui, comme moi, ont une idée définie du couple idéal qu’ils veulent recréer dans leur vie? À regarder l’arbre dont je suis le fruit, c’est à mes parents que je dois cette image bénie. Ils ont su me montrer très tôt la beauté naturelle de l’amour conjugal.

Disons aussi qu’à l’époque où les papillons de l’adolescence commençaient à me chatouiller les sens, le peace and love était en pleine effervescence.

Grâce à la pilule contraceptive, mes parents pouvaient enfin s’adonner à leurs rapprochements affectueux sans craindre d’augmenter accidentellement leur progéniture. Maman voyait dans cette invention un gage de liberté, dont elle faisait l’éloge avec fierté.

Je me souviens de l’époque où nous avions un chalet à la campagne. Et notamment de ce samedi de juillet, juste après le lunch du midi. Il faisait un temps bucolique. Toute la famille était réunie.

Comme j’étais l’aînée, ma mère me demanda de surveiller les enfants, m’expliquant qu’elle voulait faire une petite promenade, seule à seul avec mon père. En maillot de bains, papa s’empara d’une couverture et suivit maman à vive allure.

Curieux accoutrements pour une randonnée dans la nature!

Obéissante, quoique soupçonnant une certaine anguille sous roche, j’occupai les enfants. Deux heures plus tard, mes parents rentraient, les yeux particulièrement brillants…

Une autre chose que leurs regards faussement angéliques attira mon attention.

Il y avait d’abord la tête échevelée de ma mère, ponctuée par-ci par-là de mèches vert mousse me rappelant, mais alors là pas du tout vaguement, la végétation du champ voisin. Puis, je remarquai le dos de mon père, littéralement bombardé de piqûres de maringouins.

Ces indices traçaient un portrait bien différent de celui que ma mère mettait de l’avant. Ils évoquaient plutôt une tête plongée dans un lit de mousse verdoyant. Et un dos offert en buffet appétissant à tout insecte venant.

La bonne humeur contagieuse de papa et maman me donna à espérer pour moi-même et mon futur compagnon une complicité amoureuse d’aussi harmonieux diapason. Encore aujourd’hui, le parfum de connivence que ce souvenir dégage me donne envie de boire une fois de plus à cette fontaine de jouvence.

Le couple en coquelicotsPeu importe l’autel sur lequel on voudrait tant l’immoler, l’amour conjugal demeure le plus exigeant et le plus enrichissant de toutes les amours incarnées.

Et s’il n’est pas à l’extérieur, ce couple vit à l’intérieur.

Vous le connaissez. Il s’appelle Miss Yin et Mister Yang…

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Le tout et ses parties

Les arbres et la forêtGens libres et célibataires, s’il vous arrive de perdre de vue la terre, peut-être que cette loi universelle fera votre affaire. Ce sont les parties d’un même tout. Les arbres d’une même forêt. En écrivant ces lignes, je pense à cette amie qui, se croyant ignorée de la gente masculine, en vient à mépriser ses grâces féminines.

On crie au sacrilège chez les fées! Car d’un seul sortilège de sa part, elle saurait l’envoûter. Hélas! Cultivant le mythe de la rareté, elle ne récolte que vacuité.

Ne vous inquiétez pas. Je suis là. À lui rappeler que ce Beau Brummell est déjà près d’elle. En parties détachées qu’elle ne perçoit pas.

Comme celui qui l’amène au cinéma. Ou celui qui lui raconte ses exploits. Celui qui la sort au restaurant. Ou celui qui lui sert de confident. Celui qui la fait rire aux éclats. Ou celui qui la couvre de compliments.

Quand elle saisit qu’il est présent dans sa vie, son sentiment de solitude soudain s’évanouit. Elle comprend que ce tout-en-un qu’elle espère occupe déjà son univers sous les traits de multiples compères. Son vide devient plein en moins que rien!

Je pense aussi à cet homme accompli et en couple depuis des décennies.

Comblé par une femme exceptionnelle, que cherche-t-il? Eh oui, auprès de toutes les autres, l’inaccessible étincelle! Il succombe à cette loi universelle. Ayant tout pour être heureux, persiste chez lui un doute malencontreux. Notre monsieur se languit pour ce qui est ailleurs. Chez les plusieurs.

Ne vous inquiétez pas. Je suis là. À lui rappeler qu’aucun jardin n’est mieux nanti que le sien. Il peut me croire ou pas, c’est certain!

En résumé, nous oscillons sans cesse entre les parties et leur tout. Entre les morceaux du casse-tête et l’image complète. Les idées décortiquées et le concept en entier. Le célibat et le couple. La séparation et l’union.

Savoir cela me calme et me réconforte. Surtout quand j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose. Un inventaire de mes perceptions s’impose… Le temps de rassembler les parties jusqu’à ce que je me sente comblée.

L'un et la multitude

Ne vous inquiétez pas. Je suis là. À nous rappeler, à vous et à moi, que l’abondance est partout.

Dès que nous démontrons à la vie que nous possédons déjà ce que nous demandons, elle nous l’accorde dans la forme que nous désirons!

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